jeudi 9 juin 2011

Le Montréal culturel

Selon les dires, Montréal est l'une des métropoles culturelles les plus importantes du monde. Avec l'arrivée de la saison des festivals, il était donc normal de parler du Montréal culturel en chiffres.

En date du 9 juin 2011, Montréal c'est :
  • 38 musées
  • 43 salles de spectacle
  • 78 festivals
  • 28 cinémas
  • 90 films à l'affiche (incluant les traductions)
Pour vous donner une idée de l'ampleur des gros festivals, les Francofolies c'est :
  • Près d'un million de spectateurs
  • 1000 artistes
  • 150 spectacles en plein air et gratuits + les spectacles en salles (environ 250 spectacles en tout)
  • 7 scènes extérieures
  • 10 grands concerts

Le promoteur et gestionnaire de spectacle evenko a fait du Centre Bell en janvier 2010 la 2e meilleure aréna en Amérique du Nord et la 7e à l'international.

Tout ceci sans compter les fêtes de quartier et les défilés, en plus des villes avoisinantes qui proposent des festivals de qualité facilement accessibles à la population montréalaise (Oktoberfest des Québécois, Festival d'été de Beloeil, Festival de cirque Vaudreuil-Dorion, Festival des montgolfières de Saint-Jean-sur-le-Richelieu, Festibière de Chambly...).

Les événements sportifs sont aussi très nombrux et très fréquentés, qu'on pense au Grand Prix qui bat présentement son plein, au hockey des Canadiens, aux Alouettes, à l'Impact, à la Coupe Rogers au tennis...

L'inventivité de Google

Google peut sembler être un simple moteur de recherche comme ses quelques concurrents, dont Bing et Yahoo, mais il est beaucoup plus inventif, voir créatif grâce à la forme changeante de son logo.


En ce jeudi 9 juin, le logo de Google rend hommage au guitariste américain Les Paul en prenant la forme d'une guitare électrique où il est même possible de gratter les cordes. Quelle ne fût pas ma surprise ce matin de pouvoir jouer de la guitare en ligne ! Idée ingénieuse et originale qui fait parler en bien de la compagnie et par le fait même des guitares Gibson. Il suffit de voir le nombre grandissant d'articles sur le sujet à travers le monde aujourd'hui pour réaliser l'immense impact d'un tel changement de logo. L'idée de base est assez simple, encore fallait-il y penser.

Google change régulièrement son logo pour souligner des événements marquants (Olympiques, jour de la Terre, anniversaire, sortie de films...), des fêtes (Halloween, Noël, Pâques...) ou pour rendre honneur à une personne (Les Gibson...). Il semble aussi que certains logos n'est pas de raison particulière d'être présentés une certaine journée, mais y sont pour passer une idée ou pour démontrer un certain côté artistique. Ces modifications sont toujours surprenantes, parfois amusantes et toujours remarquées, mais plus important encore, elles sont parfois adaptées au pays dans lequel il se trouve. C'est donc un travail monstre, voir titanesque de trouver tous ces concepts et de les réaliser. Ce travail est par contre fortement récompensé par l'attention médiatique et le bouche-à-oreille (surveillez les commentaires sur Facebook sur le logo d'aujourd'hui ou bien ce qui se dit dans votre bureau).

10e anniversaire de Google en 2008
 Fête de l'Halloween
 Jeux Olympiques de Vancouver
The Cat in the Hat
Lego
 Fête de la Saint-Jean-Baptiste
Fête du 4 juillet (USA)

Google n'est donc pas simplement le pionnier des moteurs de recherche, de la gratuité sur le web et d'applications pratiques et variées (je pense ici entre autres au côté innovateur de Google Earth lors de sa sortie ou bien de Google Map qui était un service bien pratique avant l'essor du gps). Google, un exemple communicationnel et marketing à suivre.

lundi 6 juin 2011

Après les maudits Français, les maudits journalistes...

Bien ironique de ma part de parler contre les journalistes de par ma profession, ainsi que par ce blogue à saveur journalistique. Il ne me déplairait d'ailleurs pas de faire dans le journalisme culturel, mais là n'est pas le but de cet écrit. Les artistes ont besoin des attachés de presse, qui ont à leur tour grand besoin des médias. Un relationniste sans médias pourrait être comparé à une poule pas de tête, où tout le travail réalisé ne servirait à rien du tout. Je respecte donc grandement toutes les parties de l'équation, mais dans certains cas, il y a un mais.

Certains journalistes profitent de la situation ou ne savent tout simplement pas respecter ce pour quoi ils ont été mandatés. Je m'explique. Une entrevue avec le porte-parole d'un événement est organisée lors de la conférence de presse de ce dit événement. Jusque là, tout va bien et tout le monde est content. L'entrevue se déroule à merveille et un article est promis dans le journal du samedi. Super ! Le samedi arrivé, quelle n'est pas la surprise de l'attaché de presse de retrouver un article et une photo de l'artiste porte-parole sans aucune mention de l'événement ! L'équipe de l'artiste est bien contente d'avoir un bel article dans le journal. Par contre, l'équipe de l'événement a travaillé pour rien dans ce mandat ! Une petite mention dans le bas de l'article aurait été le minimum acceptable. Un peu de respect ici messieurs les journalistes ! Vous maîtrisez parfaitement l'art du camouflage de la vraie raison de votre entretien : une entrevue avec l'artiste pour parler de sa carrière florissante. Rien à foutre de la raison première de cette rencontre ! Vlan, dans les dents ! Message reçu.

Le changement d'un journaliste à quelques heures d'une entrevue peut aussi être décourageant lorsque le nouveau collègue désigné n'a pas la tête de l'emploi. L'organisation parfaite peut vite se faire chambarder par le chef de pupitre qui décide naturellement de placer le top journaliste sur un papier plus important.

Bien sûr, amis journalistes, tout ceci n'est pas toujours votre faute et ceci concerne une minorité d'entre vous. De grosses pointures se trouvent au dessus de vos têtes prêtes à couper dans votre travail ou à orienter le fil conducteur de votre travail. Un peu de respect serait par contre la clé d'une bonne entente entre tous les partis impliqués. Voilà.